Pas un instant de répit. Revenu de Pétra, Alix va se retrouver face à un danger imprévisible et sournois. Rome a peur. Dans ce tome 9, on va régler des comptes, découvrir des complots et être rattrapé par un mal inconnu. Alix Senator sous la plume de Valérie Mangin et le dessin de Thierry Démarez continue sur sa lancée, tragédie souvent noire et implacable comme si le héros de Martin était poursuivi par un destin funeste, très romain, mais bien dans le ton.
Quand on est lépreux à Rome, on vous tue par peur de la contamination. Alix réussit à en sauver quelques-uns des glaives des soldats. Auguste est auprès de sa sœur Lidia, malade, qui souffre d’un mal inconnu. Des assassinats, des spectres hantent les rues de la cité. Syllaios revenu de Pétra avec Alix veut qu’Auguste l’aide à retrouver son trône en Judée. Il refuse. L’ancien préfet d’Égypte Barbarus qui a voulu tuer Alix et Enak se cache dans sa propriété mais il est égorgé avec ses hommes par des tueurs fantomatiques. Enak ne peut se remettre de la mort de son fils. Ni Syllaios dont le fils a été tué par celui d’Alix. Tout est désormais en place pour que le drame se joue sur plusieurs tableaux.
Alix va mener l’enquête pour découvrir ce qui se passe à Rome. On n’en dira pas plus même si, dés le début, on a une petite idée sur le sujet. Les croyances romaines, les jeux de pouvoir, les petits dieux bousculent la raison et l’ordre établi. Alix va tenter de mettre fin aux spectres de Rome dans une intrigue où on va se souvenir de Kephren, fils d’Enak. Qu’est ce que l’orichalque dans l’univers d’Alix ? Tout est dans la réponse. Un dessin, encore une fois, à la hauteur du sujet qui aussi fait de cette série clone une belle réussite.
Alix Senator, Tome 9, Les Spectres de Rome, Éditions Casterman, 13,95 €
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