Le premier tome d’Outlaws avait marqué des points. Pour mémoire et en bref on est en 2779 loin de la Terre, terrain de jeu de tous les possibles et où on trafique à tour de bras. Un couple formé d’une humaine paumée et d’un amalgamé, mi-homme, mi-maloïde une des innombrables races de la Confédération, sont les héros traqués de ce scénario de Sylvain Runberg après Orbital pour de la SF très colorée qui flirte (c’est du Runberg) avec comme souvent un arrière-plan social. Eric Chabbert dessine Outlaws. On avait dit qu’on pensait beaucoup à un western galactique et à Valerian pour bien des raisons. Avec le tome 2 très riche on se régale.
2280, Brésil, Espace confédéré, école militaire, Caleb Swany est promu. Son tuteur a été le colonel Hector Ulrich qui l’a aidé depuis la mort de ses parents. Mais sa sœur Kristina lui manque, elle a fugué (tome 1) et il voudrait la retrouver. Mais il est contacté par une sommité, Evona Toot, dignitaire à la tête du directoire mondial diplomatique, l’ODI. IL lui propose un stage sur Orbital. Sur l’espace confédéré, planète Drenn, un couple survole la subzone de la ville très pauvre. Arrivée à leur hôtel il se font voler leur aerospeed par Kristina rejointe par Zachary. Reste plus qu’à fourguer le vaisseau. Mais une enquête est ouverte contre eux. On a reconnu Kristina qui fait partie des illégaux. Mais la receleuse qui doit lui racheter le vaisseau veut l’arnaquer tout en leur proposant d’aller voler pour elle un vaisseau haut de gamme.
Très bien menée cette histoire, fluide, construite avec une logique scénaristique de poids. Des truands cosmiques, de l’action, et un dessin très inventif qui là effectivement lorgne vers Mézières. Sans oublier le gentil, Caleb qui va faire son apparition. On n’en dit pas plus. On avait gardé ce tome 2 en réserve. Il méritait qu’on s’y attarde.
Outlaws, Tome 2, Les rivages de Midaluss, Éditions Dupuis, 15,50 €
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