Des sueurs froides avec ce polar qui s’offre la mise en images d’un théorie édifiante, le retour des Néandertaliens. En un mot on revient à l’âge de la pierre ou du feu avec tout ce que cela comporte. Les Premiers s’offre un premier volet qui fait froid dans le dos.
On est dans les PO, près d’Estagel, des enlèvements se multiplient. Avec violence par des ombres à la force colossale. Une commissaire parisienne est envoyée en renfort à la gendarmerie locale commandée par le capitaine Valère et son adjoint le major Lesnick dont le père, cultivateur, ne s’en sort plus. La copine de Valère est journaliste. Un suspect se suicide sous les yeux des policiers en entraînant avec lui l’une des personnes enlevées. On retrouve les autres carbonisées à son domicile. Enquête bouclée ? Pas sûr. La directrice du Musée de la préhistoire de Tautavel vient se plaindre de couteaux faits de pierres taillées. Lesnick reprend la piste à ses risques et périls.
IL ne faut pas aller plus loin dans le résumé. Tout tient dans la montée en puissance argumentée que développe le scénario de Stéphane Piatzszek. L’hypothèse de retour de nos instincts anciens est intéressante. La vie est devenue un vrai combat pour survivre. L’horreur n’en finit pas d’atteindre des sommets. Jusqu’où ? Dessin sombre et réaliste de Léonard Chemineau pour ces mutants auxquels on pourrait bien ressembler.
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