Un héritage qu’il va falloir gérer, ce qui ne sera pas simple. L’U.C.C. Dolores est un vaisseau spatial un brin pourri dont la propriétaire, la jolie mais intrépide Mony, fait alliance avec quelques personnages improbables pour le récupérer et s’en servir. Dans ce tome 2, avec Kash, le pilote et un robot malin Tork, ils se sont posés, en panne, sur une île mystérieuse, Mety-Mety, où ils doivent se ravitailler en cristal de propulsion. Ce qui risque d’être compliqué. Didier et Lyse Tarquin continuent leur saga spatiale bien balancée. Dessin agréablement cadré, efficace, à la Tarquin, que Lyse Tarquin enflamme par ses couleurs.
En entendant de réparer le Dolorès, Mony prend des cours de tir avec Kash et elle veut absolument savoir qui elle lui rappelle. Mais sur l’île la tension est forte. Les autochtones, imperméables à certaines maladies mortelles pour les humains, sont utilisés comme esclaves pour creuser dans les mines. Le Père Mélias est le chef de ces Rasseths habitants de l’île. Tout un passé mythologique refait surface avec un certain Tassili le Rouge. Au moment où on apporte un cristal pour réparer le Dolorès, deux Rasseths se rebellent et sont abattus. Kash finit par révéler son passé à Mony alors qu’une révolte de grande ampleur commence.
Un épisode mouvementé dont on ne dira rien de plus car les Tarquin ont épicé la sauce. Des surprises, des tragédies, des bouleversements et bien sûr des menaces très fortes avec une meute aux trousses de l’U.C.C. Que veut vraiment le robot Tork ? De belles pages aussi bien sur terre que dans l’espace dans un univers sidérant et sidéral. La suite dans le tome 3 qui sera le dernier de cette série de qualité.
U.C.C. Dolores, Tome 2, Les Orphelins de Fort Messaoud, Glénat, 13,90 €
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