Ils grandissent les Quatre de Baker Street. Surtout Charlie, pas si garçon manqué. Holmes va s’absenter et leur confie une mission. Une histoire à la Doyle mais à la sauce toujours subtile élaborée par Jean-Blaise Djian et Olivier Legrand sur le dessin de David Etien qui fait merveille. On les aime ces Quatre de Baker Street, peut-être aussi parce que leurs auteurs ont su se glisser dans l’ambiance Holmes, sans la trahir, en la complétant même. Un huitième album qui fonctionne parfaitement, bien huilé. Des personnages à relief à la Peaky Blinders. Et Holmes rayonnant mais en toile de fond.
Un scénario très riche dont on garde le suspense, aux multiples rebondissements, aux pistes variées. Du sentiment aussi avec ce mystérieux Scorpion écarlate. Charlie, Billy sont presque des adultes. Un tournant peut-être pour les Quatre ? Mais pour l’heure ont a apprécié leur aventure chinoise à la londonienne et le dessin de Etien qui s’envole.
Les Quatre de Baker Street, Tome 8, Les Maîtres de Limehouse, Vents d’Ouest, 14,50 €
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