La, ou les, nature(s) est l’invitée cette année des Imaginales. Avec elle, les pays nordiques sans oublier la BD avec pour tête de liste, celui qui a dessiné l’affiche, Grzegorz Rosinski père de Thorgal. Du jeudi 23 au dimanche 26 mai 2019, plus de 300 auteurs et illustrateurs viendront du monde entier à Épinal pour participer aux Imaginales. Spécialistes du roman de fantasy, SF et fantastique, ils vont partager leurs histoires avec le public.
Le festival, créé en 2002 par la Ville d’Épinal, accueille plus de 40 000 visiteurs venus de toute la France. Ils profitent de rencontres exceptionnelles et privilégiées, mais aussi d’expositions, conférences, cafés littéraires et animations aussi magiques qu’insolites. Toute la ville vit au rythme de la fête des mondes imaginaires. Le festival est fier de valoriser une littérature en plein essor, l’une des plus lues au monde. Les Imaginales développent leur notoriété et font bouger les lignes. Fidèles de longue date, les média mais aussi des milliers d’écoliers, collégiens et lycéens lisent, commentent et débattent avec passion afin d’élire leurs prix.
La BD a une place de plus en plus importante aux Imaginales. Pour cette édition, elle sera notamment présente sur l’affiche, avec les personnages de Thorgal mis en scène devant le château d’Épinal. Cette BD, créée par Jean Van Hamme (scénario) et Grzegorz Rosinski (dessin) en 1977, est publiée aux Éditions du Lombard. L’artiste polonais l’a illustrée pendant plus de 40 ans. L’affiche de Grzegorz Rosinski représente parfaitement l’esprit de cette année. Elle mêle la fantasy, la culture des pays nordiques et la BD. Grzegorz et Piotr Rosinski seront tous deux présents durant les quatre jours du festival.
Après Destinations (2017), puis Créatures (2018), le festival des mondes imaginaires d’Épinal a choisi la Nature, au sens premier du terme – mers, lacs, forêts, îles, collines, montagnes, terres cultivées. Elle sera au cœur de cette 18e édition du festival. Le thème Natures, au pluriel, ne se réduit pas seulement à « la » nature, l’environnement terrestre, mais s’étend aussi à la nature des choses : les lois des phénomènes à connaître et à accepter. Natures c’est encore « la beauté du monde », cette beauté que la fantasy sait si bien décrire, exprimer et faire ressentir au travers des mondes qu’elle imagine. La science-fiction, elle, s’interroge sur le futur, proche ou lointain, et donc sur les périls qui menacent la planète et ses habitants. Elle nous donne ainsi à lire les crises d’aujourd’hui et de demain – comme le réchauffement climatique ou les débats sur le transhumanisme – par son imagination futuriste. L’édition 2019 des Imaginales invite à parler de « Natures » et à réfléchir ensemble – à partir des œuvres et des auteurs et autrices présents – à hier, aujourd’hui ou demain, à ici, là-bas ou ailleurs, à nous et à toutes les espèces vivantes, à notre Terre.
Après l’Allemagne en 2013, l’Espagne en 2014, l’Angleterre en 2015, les États-Unis en 2016, la Suisse en 2017 et le Canada en 2018, les Imaginales invitent les Pays nordiques. Il y aurait donc un fantastique islandais ? Une fantasy suédoise ? Une science-fiction finlandaise ? Oui ! Et plus si affinités. Cette année, ce n’est pas un pays qui est mis à l’honneur, mais toute une partie du monde. Jusqu’ici la Finlande, l’Islande, ou la Suède étaient surtout connus pour l’incroyable vitalité de leur production de polars. Mais le feu couvait sous la glace ! Les romans de fantastique, de fantasy et de science fiction venus du Nord ont fait une entrée discrète dans des maisons d’édition réputées, mais peu coutumières des publications d’imaginaire. En quelques années, Actes Sud, Agullo, Gaïa, L’Ogre, Métailié, Mirobole, Zulma et d’autres encore, ont ouvert leurs portes à des auteurs de genre sans jamais les revendiquer comme tels. Ces parutions hors des collections spécialisées ont rendu les auteurs nordiques quasi-absents des catalogues des spécialistes de nos genres de prédilection. Cela a pu, un temps, contribuer à dissimuler aux yeux du public un phénomène déjà significatif. Mais ça, c’était avant. Appuyé par des spécialistes des littératures nordiques, le festival Imaginales l’affirme désormais haut et fort : l’imaginaire des pays nordiques existe, et il est surprenant.
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