La fin de la trilogie, Les Trois fantômes de Tesla. Une uchronie pertinente qui se déroule avant et pendant la seconde guerre mondiale. De la science-fiction aussi, des héros immatériels, un méchant Edison, le tout mis en musique par Richard Marazano. Tesla c’est un génie aux armes terrifiantes qui peuvent sauver le monde et qu’il a mises au point avec d’autres grands noms de la science. On avait pensé à Jacobs, c’est encore plus évident pour cette conclusion épique, les héritiers du rayon. Au dessin Guilhem Bec bien dans le ton. On retrouve le jeune Travis qui est celui grâce à qui l’hologramme du célèbre ingénieur Nikola Tesla peut agir. Hoover patron du FBI est un méchant impliqué jusqu’au coup dans une affaire d’état qui risque bien d’aboutir. A moins que…
Des projectiles s’abattent sur New-York. Ce sont les Japonais qui les ont tirés. On est en 1942 et la guerre fait rage. La nation est en danger. Hoover est sur le coup en compagnie d’Edison en sale état. Les sirènes retentissent et Travis est avec Tesla qui lui révèle qu’Edison est à l’agonie mais très dangereux allié au nazisme. Tesla est sûr qu’il va utiliser ses recherches à des fins destructrices. Un robot géant est tombé sur Manhattan et un champ d’énergie s’est mis en place. Il faut cacher les inventions de Tesla dans un laboratoire secret que recherche Edison. Travis va avoir une surprise car son père qu’il croyait mort vient à son aide.
Du Steam-punk dans des ambiances aux couleurs sombres ou rougeoyantes, une allusion à l’adaptation de La Guerre des Mondes à la radio par Orson Welles, et puis il y a l’Empire State. L’action est forte, tout se précipite. Richard Marazano et Guilhem Bec ont signé une œuvre à part, un feuilleton rétro mais aussi moderne qui vise les étoiles. Un très bon moment et les trois tomes à relire à la suite pour être totalement conquis.
Les Trois Fantômes de Tesla, Tome 3, Les héritiers du rayon, Le Lombard, 13,99 €
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