Irons est un ingénieur pas comme les autres. Sa spécialité depuis déjà deux albums ce sont les ponts les plus grands possibles. On sait qu’il a un passif avec. Cette fois c’est en Indonésie que ses talents de constructeur et de gestionnaire ont été requis sauf que dans le chantier où il a été envoyé rien n’est clair. Disparitions, maffia, corruption, Irons va être pris au piège. Un thriller atypique de Tristan Roulot et Luc Brahy au dessin pour un héros qui ne fait pas dans la dentelle, dur mais humain. Un scénario inventif et nerveux.
Il a été enlevé Jack Irons avec Mary et un collègue véreux, Porter, par des trafiquants indonésiens commandés par le cruel Jakang. Mais Irons réussi à faire passer un message aux autorités grâce à des touristes à bord d’un yacht. La police locale aux ordres de la multinationale qui gère le chantier d’Irons ferme les yeux. Après un périple dans la jungle, Jakang apprend que Irons a laissé des traces et que ses amis le recherchent. Carole, l’amie de Irons à Toronto, se lance elle aussi sur la piste comme les autorités présidentielles indonésiennes. Mais les trafiquants sont des tueurs sans pitié qui ont un besoin vital des talents d’Irons sur un chantier clandestin.
L’action rebondit en permanence et Irons mène le jeu. Ambiguïté des autorités et des groupes plus ou moins complices, on est dans un thriller pas très éloigné de la réalité. Mais c’est avant tout la personnalité d’Irons qui emporte l’adhésion. De très bonnes trouvailles scénaristique, inédites ce qui est rare font de ce triptyque à relire d’une traite un excellent moment de détente.
Irons, Tome 3, Les disparus d’Ujung Batu, Le Lombard, 12,45 €
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