Les Cobayes, il ne faut pas jouer avec la gélule

Un amnésique, un impuissant obsédé sexuel, une artiste ratée, ce sont les Cobayes qui vont tester une nouvelle molécule sous la houlette du docteur Mirmont. Un anxiolytique nouvelle génération va leur en faire voir de toutes les couleurs. On peut faire confiance à Tonino Benacquista pour ça. Et à Nicolas Barral pour mettre en images. Dieu, même si il n’a pas réponse à tout, est avec eux.

Les Cobayes3500 euros pour le test et les examens commencent. Quelques troubles mais surtout des progrès intellectuels, les cobayes se mettent à avoir des cauchemars et des doutes.L’industrie pharmaceutique en prend plein la poire. La mémoire revient à l’amnésique qui découvre qu’il en sait beaucoup sur tout. L’artiste se met à créer et devient célèbre. L’obsédé est désormais un Casanova insatiable style satyre. La réussite est au bout de la gélule mais pas sans conséquence et une dépendance totale. Dérapages incontrôlés, tentatives de meurtres, il faut désintoxiquer les cobayes qui sont victimes de leur succès ou des questions qu’ils posent. Sauf qu’ils ont des cartes en main pour faire payer le laboratoire. Le méchant devient gentil, et vice versa. Il y en aura pour tout le monde.

Tonino Benacquista a la plume magique. L’histoire est bien ficelée, astucieuse et crédible. Le tandem qu’il forme avec Nicolas Barral est rodé. On les aime bien leurs cobayes.

Les Cobayes, Dargaud, 17,95 €

Les Cobayes

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