Ils sont de retour et pas au bout de leurs peines. Les Cavaliers de l’apocadispe vont accumuler les gaffes avec leur air de pas y toucher et leur vue basse. Un trio infernal qui flirte avec la catastrophe à chaque instant. Des gamins à la Gaston, anxieux, incontrôlables et naïfs comme des premiers communiants. Mais aux neurones débordants bien que pas toujours en phase. Ils font les beaux jours de Spirou et le nom de leur club qu’ils ont trouvé leur va à merveille. Vive, pour ce tome 3 les cavaliers de l’apocadispe qui vont très bien, merci. Libon leur papa aussi.
Ils sont gentils le trio. Ils ont construit un pont suspendu qui a des soucis et Jé passe à travers. Va falloir le rapatrier car il a des bobos style puzzle éparpillé. Il finit sur une civière improvisé et s’en reprend une couche. Il survivra mais sans le faire exprès. A la ferme des poneys il y a aussi Massacre, un taureau énorme, un élan qui va avoir le feu aux fesses. Le trio flanque la pagaille dans une colonie de vacances de protection de la nature. Avec eux elle en a bien besoin. Et l’autre qui fait une allergie à la méduse et se transforme en Michelin. Quant au meilleur pain au chocolat, ça va être un road-trip sanglant et mystérieux. Olive, Jé et Ludo ne sont pas au bout de leurs bêtises.
Les Marx Brothers enfants, Olive, Jé et Ludo avec leur air de clowns tristes sont si adorables qu’on les adopterait presque. Certes ils ont un petit côté danger public et Libon les soigne dans son dessin animalier. Ils détestent l’école et c’est réciproque. Ils sont gentils quand même. Ils ont de l’humour, celui enfantin de cancres solidaires et copains à vie. Les Cavaliers c’est un magistral et efficace remède contre la déprime. Garanti par l’académie.
Les Cavaliers de l’apocadispe, Tome 3, Les Cavaliers de l’apocadispe vont bien, Dupuis, 12,50 €
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