Un nouveau cycle des Mondes d’Aldebaran, auteur Leo bien sûr, qui embarque ses deux héroïnes préférées Kim et Manon sur une planète, Bellatrix. Après Neptune, on the road again et ambiance Old West, un choix que Leo assume tout en ne sachant pas exactement d’où lui vient cette idée. Le souvenir de Trent, son policier canadien monté avec Rodolphe ? Évidemment Leo a mélangé les genres, fidèles à ces animaux hors normes, à ses superbes machine, un cocktail savoureux pour ce premier épisode après déjà presque trente ans de Mondes d’Aldebaran avec 26 albums parus. Une planète Bellatrix inquiète la flotte d’intervention de la galaxie. Et y envoie deux enquêtrices de choc.
Une plaine déserte et des animaux agressifs, une sorte de chouette qui parle sur l’épaule de Kim. Avec Marion elles chevauchent, Colt à la ceinture, Stetson sur la tête vers un bosquet et une source. Où deux types malfaisants vont tenter de les dépouiller. Mais leur piaf est aussi une arme et les méchants y laissent leurs montures. Les deux amies ont pu comprendre ce que disaient les deux hommes grâce à un traducteur implanté fourni par les Avarants. Au passage Kim et Marion font le point sur leur vie, leur aventures et leur besoin de nouvelles missions. Arrivée en ville alors qu’un type habillé de blanc prêche devant la foule, un extrémiste fascisant dont le leader Almos risque d’être élu président. Plus de femmes en pantalon, à la cusine, et impossible pour elles d’avoir une chambre à l’hôtel. On leur indique une pension en dehors de la ville. Sur la route elle voit un avion enflammé car seul Dieu peut voler. Soren les accueille alors que Leda la jeune fille de la maison rentre en pleurant. Désormais seuls les garçons pourront aller à l’école.
Leo marqué par la dictature brésilienne a toujours dénoncé les dictatures dans ses albums. Cette fois sur Bellatrix on est face à un régime intégriste qui entre autres méprise les femmes. Résistance, Marion et Kim vont sûrement mener la révolte mais avec prudence encore que les Colt et les Winchester vont aboyer. Drame à la clé, tout va rapidement déraper et Leo lance ses dés. Dans l’espace on suit de près les ennuis des deux agents. Un flash-back, une bonne construction, des décors à la fois classiques, western, et des touches se détachent pour en faire un monde nouveau. Les hommes en blanc c’est aussi un rappel du Ku Klux Klan. Une poursuite infernale et de mystérieux fantômes. On aime. Leo est toujours en pleine forme.
Bellatrix, Tome 1, Dargaud, 14 €
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