Un diptyque futuriste et écologique sur une Terre dévastée devenue un désert agricole aux mains d’un consortium tout puissant, Résilience met en scène la résistance qui croit encore à un possible retour en arrière et veut bannir les O.G.M. Augustin Lebon (Le Révérend), sur un découpage de Louise Joor, décline le destin d’Adam qui va prendre la relève de ses parents membres du réseau. On pense un peu à Neige ou à des films comme Mad Max ou Waterworld.
En 2068 l’Europe est sous la coupe d’une multinationale la Diosynta et son armées les F.S.I qui règnent sur 90% des terres agricoles. La Résilience est un mouvement de résistance qui veut lutter contre la famine imposée et la maltraitance des populations pour revenir à un agriculture traditionnelle. Les parents d’Adam font partie du mouvement et sont tués par une averse de pesticide. Adam doit prévenir le réseau et part avec sa copine Agnès vers une vieille ville pour aller ensuite vers les Terres Mortes où se construirait un monde nouveau. Après avoir rencontré leur contact, les deux jeunes gens prennent la route en essayant de convaincre les populations de planter des graines saines. Une patrouille de F.S.I. capture Adam qui est embauché de force comme ouvrier agricole de la multinationale. Les Fils de Gaïa mouvement armé attaque les engins de la Diosynta. Adam va tenter de s’évader.
Un scénario nerveux avec en arrière plan le mythe de la cité parfaite qui vit sainement et à l’abri de tout, on se laisse embarquer à la suite d’Adam et de ses deux copines dont la brune Ellen qui déménage. Le nom de la firme dominatrice en cherchant bien fait penser à une qui existe vraiment façon O.G.M. Une vision malheureusement possible et plausible à courte échéance. A noter que résilience signifie la capacité d’un corps, d’un organisme ou d’un système à retrouver ses capacités initiales.
Résilience, Tome 1, Les terres mortes, Casterman, 15,50 €
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