Un duo de choc, César et Coax son espion que l’on suit déjà depuis deux albums. Il y aura toujours dans ce troisième épisode la chienne d’Hadès, un tribun de la plèbe va y laisser sa peau car Rome gronde. Pompée ou César, on est aussi dans la grande histoire romaine avec Rubicon, Alea jacta est, mais en prime un Coax qui va régler les comptes pour Jules et au passage les siens. Jean-Pierre Pécau au scénario et au dessin Fafner très réaliste embarquent leur héros qui n’est pas un tendre dans une mission ultime sans pitié.

Le tribun de la plèbe Clodius assassiné, un ennemi en moins. Mais ses funérailles à Rome déclenche une émeute, des incendies. Le Sénat nomme Pompée consul et César trop loin ne peut rien faire. La deuxième guerre civile commençait. César a vaincu Vercingétorix et fait appel à Coax pour vaincre les Germains, puis les Belges. Coax se bat aux côtés des Légions romaines. Pour ensuite continuer à soumettre des tribus gauloises. Mais Coax apprend par César que son ami Titus a été tué à Rome avec sa famille. La responsable est la chienne d’Hadès que connait bien Coax qui l’avait eue comme esclave puis affranchie. César ordonne à Coax de partir pour Rome venger Titus et apporter un message à Cicéron.

Un mélange intéressant d’Histoire et de romanesque. Coax est le fil rouge, vengeur à la massue très efficace. Il va bien sûr nettoyer au moins une partie de Rome. Pompée tentera de sauver la République. Coax piste les meurtriers de Titus. Des scènes de combat très enlevées, avec gros plans, découpage intense. On retrouvera aussi la trace de Spartacus. Marc Antoine est là. Et le trésor de Rome une des clés ? Bien mené pour un triomphe éclatant.

L’Espion de César, Tome 3, Le Rubicon, Delcourt, 14,95 €