Une découverte et de poids. World War X entame sûrement une belle carrière. Le premier tome est un vrai coup de poing aussi bien par la force du scénario que du dessin. Un résumé rapide : en 2017 une base sur la Lune est détruite par un monstre invincible sorti d’un cube recouvert de signes. Seuls quelques scientifiques savent qu’en cinq endroits différents de la Terre la même catastrophe peut se produire. Mais l’armée et la présidence des États-Unis ont en tête un projet dont font partie ces cubes diaboliques. Un homme, Hélius, sait que le péril guette si les cubes sont ouverts et qu’ils datent des siècles passés. Il ne faut pas libérer une force qui pourrait mener le monde à sa fin.
Jerry Frissen a écrit auparavant le scénario de Lucha Libre. Il revient cette fois avec cette aventure à la fois fantastique et dramatique, une série B bien ficelé avec des personnages carrés, une histoire de couple en prime. De la SF mais très réaliste, sur des bases solides et prenantes, le dessin de Peter Snejberg, plus son sens du découpage dont il a été le maître d’œuvre, est superbe, fin et dans la ligne d’un Léo ou d’un Kordey. Il y a bien sûr son propre talent, celui d’un auteur reconnu de comics qui, avec un trait souple mais construit, marque cette série dont les prochains tomes sortiront en avril et en juillet prochain. Une trilogie à 100 à l’heure.
World War X, Tome 1, Hélius, Le Lombard, 12 €
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