Virus un jour, ce ne sera pas pour toujours encore que ce tome 3 qui clôture la trilogie commencée avec Vostok ne répond plus, puis Opération Vektor repose sur une pandémie mondiale incontournable dont notre chez Buck aurait pu être le responsable indirect. Mais il a de la ressource l’éternel beau blond que la démoniaque, mais belle brune, Lady X va peut-être circonvenir après qu’il ait eu des faiblesses pour la blonde Natalya dans le tome 1. Au départ Buck et Sonny sont sans le coma, contaminés, vaccinés conséquences du tome 2. Et après ? Le sort du monde est entre leurs mains à bord du Charles de Gaulle. Fred Zumbiehl et Gil Formosa, bien dans le ton, sont à la manœuvre aérienne, bien sûr.
Il aimerait bien lui faire un sort, Tumbler, à Lady X. Buck et Sonny sont vivants mais dans le coma sur le Charles de Gaulle. Ils ont été utilisés comme cobayes par le docteur XI mais Lady X les a laissés s’échapper et pense les avoir tués. Sauf qu’elle va se faire virer et remplacer par Yamasaki-San en prison au Japon qui a un compte à régler avec Buck. On tente d’achever Buck dans l’infirmerie du porte-avions en les carbonisant mais Tumbler intervient. Et ses copains se réveillent. Ils sont porteurs d’anti-corps et donc à même d’être source d’un vaccin. Sato Yamasaki ordonne à Lady X d’équiper les chasseurs US volés à Danny d’un système d’épandage. Dans un laboratoire US on constate que le virus a muté, virus qui avait été découvert sous la glace et qui sans vaccin est difficilement utilisable.
Là où on peut quand même à la fois être étonné et saluer Fred Zumbiehl, c’est pour un scénario qui commence en 2018 et est rattrapé totalement par l’actualité aujourd’hui. Virus, mutant, vaccin caduque, tentations diverses de contamination, et pourquoi pas la preuve un jour que le nôtre, la Covid, se soit échappée d’un laboratoire chinois, c’est pas banal. Après, il y a toute l’action, les états d’âme même des méchant(e)s, les traîtres, les avions, le superbe Phantom, le A-10 et la certitude que Danny et sa Lady ont encore de belles années devant eux. On ne dirait pas mais Tumbler est une vraie peau de vache. Un triptyque qui mérité d’être relu d’une traite. A noter quand même que ce brave colonel sur la couverture du dernier album a un petit air de Laverdure en colère, mais bon.
Buck Danny, Tome 58, Le pacte, Éditions Dupuis, 12,50 €
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