Des zombies, certes encore, mais avec un côté novateur, des porteurs plus ou moins sains, un vaccin, des morts-vivants qui guérissent, voilà de quoi réjouir les amateurs du genre nourris si l’on peut dire au Walking Dead bien frais. Car le zombie a de grandes dents. No Zombies, c’est le vaccin qui fait la différence même si il y en a qui n’y croit pas. Un petit air d’actualité, non ? Olivier Peru, montpelliérain d’origine est au scénario, Benoit Dellac au story-board et Evgeniy Bornyakov au dessin efficacement réaliste.
Un zombie est enlevé par une équipe qui a reconnu son tatouage. Dans une clinique on lui injecte un vaccin qui devrait faire effet peu à peu. Son fils Thomas est à son chevet et son père reprend vie et conscience. Thomas veut savoir ce qu’est devenu sa mère. Quand il a été mordu, il lui a demandé de fuir. Des équipes entraînées et vaccinées sous les ordres de Joseph récupèrent des zombies parfois de leur famille. Il a été contaminé mais sauvé. Dans le groupe il y a Cassandra, Ruben, Toby mais les gens ne croient pas à la réhabilitation des zombies et les tuent. Difficile pour le commando d’obtenir l’asile chez les non contaminés. Si le vaccin existe c’est grâce aux Indiens Lakotas et les donneurs de sang universels sont les porteurs. L’équipe poursuit sa route pour convaincre mais va au devant à la fois d’une surprise et d’un drame.
Le parcours est bien construit. Le personnage de Joseph, héros solitaire, est emblématique tout en ayant ses doutes et ses mystères. Il cherche son frère mais il y a des milices dangereuses. L’ambiance générale assure totalement le récit. Aventures en série, les No Zombies vont-ils sauver la planète ou y laisser leur peau ? Un premier volet qui donne le ton tout en faisant progresser rapidement l’action.
No Zombies, Tome 1, Le Livre de Joseph, Soleil, 15,50 €
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