Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat (après La République du crâne et les pirates) avec Yoann Guillo se sont lancés aux trousses des Cosaques. Il y a eu autrefois un certain Michel Strogoff qui avait un petit air de cosaque. Puis celui de Giroud et Savey, Les Cosaques d’Hitler de Lemaire et Neuray. Des cavaliers invincibles qui traversent la steppe, des Cosaques qui ne sont pas vraiment un peuple mais des guerriers d’origines diverses. Karlis va être le héros de cette saga et en devenir un de Cosaque, avec combats, amour, gloire et trahisons. Une fresque enlevée et pour cause avec des personnages bien campés, un dessin en duo avec la couleur qui a le même niveau d’implication que le trait toujours avec Guillo. Une vraie fougue.
Karlis est poursuivi en cette année 1634. Les Hussards veulent sa peau sous l’œil de deux observateurs attentifs, la jolie Zahra et Sachko qui cherchent à le recruter. Les Hussards font une pause en ce début de nuit mais Karlis en profite pour les piéger, chasser leurs chevaux. Une graine de cosaque, Karlis, pour les deux témoins qui finissent par le rejoindre et se présenter à lui. Karlis est Lituanien et a été un hussard qui a déserté écœuré par les massacres de Cosaques. Karlis accepte de les rejoindre et suit le duo qui rejoint les troupes cosaques. Commence alors sa formation car les Cosaques ne font pas que se battre. Il faut aussi vivre et Karlis se sent de plus en plus attiré par la belle Zahra.
Du grand spectacle dont on voit l’effet spectaculaire du travail en équipe. Le dessin est affirmé, un peu à la Marini. L’intrigue se tient pour ce premier épisode qui est aussi une histoire complète. Cosaque veut dire liberté. On a un western façon cosaque, une poursuite infernale bien cadrée. Un divertissement de qualité assez esthétique.
Cosaques, Tome 1, Le hussard ailé, Le Lombard, 14,75 €
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