Toujours dans notre rubrique estivale « Les rattrapés de l’été », voici un nouveau titre que l’on avait mis de côté et qui mérite, pour sa poésie, son graphisme, qu’on s’y arrête. Buck est un drôle de chien, qui façon escargot, porte sa maison sur le dos. Il se cherche un peu Buck, un brin philosophe mais sa niche n’est pas un tonneau à la Diogène. Il va lui arriver plein d’aventures dans ce premier tome sans paroles signé par Adrien Demont qui a réalisé scénario, dessin et couleurs.
Chien méchant comme le dit le vieux panneau de la ferme ? Une niche un peu en ruine et Buck gros toutou aux grands yeux étonnés se souvient de son enfance, du troupeau et puis de sa retraite. Aujourd’hui quand il se dresse dans sa niche, il ne voit que part une fente du toit. Une tempête l’emporte avec sa niche et son copain pivert. Perdu Buck et la niche sur le dos dans un monde enchanté. Le pivert lui fait deux trous dans le devant de la niche pour qu’il y voit. Buck et son copain partent à l’aventure. Grand cœur, Buck ouvre sa porte à plein d’animaux mais ce n’est pas toujours facile d’être un gros escargot canin.
Une belle balade au charme certain, au graphisme très fin, riche en sentiments, en allégories. On a adoré les nuages éléphants. Il faut qu’il ruse Buck si il veut passer inaperçu. Très humain, cette belle boule de poil au regard tristounet. Le personnage est bourré de vie, de curiosité, de poésie on l’a dit. Adrien Demont lui a donné un superbe relief qui devrait enthousiasmer dans son format à l’italienne en priorité le jeune public. Belle lecture estivale le soir après la plage.
Buck, Tome 1, Le chien perdu, Métamorphose Éditions Soleil, 13,95 €
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