Une évolution pour une collection qui fait référence. La Sagesse des Mythes, consacrée à la mythologie grecque, devient La Sagesse des mythes, contes et légendes pour s’étendre chez Glénat à tout un ensemble d’autres récits universels, prenant racine dans des archétypes ayant traversé les siècles, de leurs origines issues de la tradition orale à leur mise par écrit ultérieure. Le propos de la collection, toujours dirigée par Luc Ferry, reste identique : revenir aux sources des textes fondateurs, les adapter en bande dessinée et en révéler le message philosophique et l’héritage culturel.
Ce sera l’occasion de (re)découvrir certains grands récits bibliques (La Genèse, Le Déluge), des figures majeures de la littérature et du théâtre classique (Roméo & Juliette, Don Juan, Carmen…), les grandes sagas arthuriennes qui s’inscrivent dans le registre du roman courtois (Lancelot, Tristan & Yseult…), des contes populaires (La Belle et la Bête, La Belle au bois dormant…) et bien d’autres encore. Deux titres ouvrent le bal, Roméo et Juliette accompagné de Lancelot le chevalier de la charrette.
On connait si ce n’est par la série Kaamelott le chevalier à triste figure, Lancelot amoureux fou et platonique de l’épouse d’Arthur, Guenièvre. Ce premier tome signé par Clotilde Bruneau, Luc Ferry au scénario, Carlos Rafael Duerte au dessin remet les pendules à l’heure, reprend le vrai rythme de l’amour courtois, on s’aime, on ne se le dit pas et on ne se touche pas. Chez Arthur il y a soucis. On festoie mais un chevalier pas sympa retient des sujets d’Arthur. Il le défie. Il doit trouver un chevalier de confiance à sa cour qui vienne avec la reine l’affronter. Si il gagne, Arthur perd la reine, si le méchant perd, la reine repart avec les otages. Le chancelier d’Arthur le soumet en prime à un chantage. Il affrontera le tordu si Arthur met la reine sous sa protection. Et tout va se corser car débarque un inconnu, Lancelot évidemment car le chancelier s’est fait dégommer. Et Lancelot n’a ni état d’âme, ni amour propre si ce n’est celui qu’il porte à Guenièvre. Il va donc monter dans la charrette de l’infamie pour obtenir des renseignements.
Bon la suite c’est pour le tome 2. On a des vilaines, des traitres, Guenièvre qui affole les mecs, et un Lancelot stoïque, un brin niais. Attention, on n’est pas dans le joyeux mais au moins la vérité littéraire est respectée. On revient aux fondamentaux avec un excellent dossier sur l’amour courtois en fin d’album.
On avait déjà signalé que La Sagesse des mythes, la collection consacrée à la mythologie…
Du vécu un peu amélioré mais qui sur le fond est passionnant et remarquable. Comment…
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