Fin du triptyque. Ah, ça ira ! boucle la boucle, de La Bastille à Versailles. On révolutionne évidemment et en ces 5 et 6 octobre 1789, les aristocrates à la lanterne, normal et facile. Il y en a trois à qui la Révolution a donné des ailes. Frédéric et Églantine flanqué de Lisandro vont voir leur belle aventure prendre un tout pour le moins étonnant et déroutant. Jean-David Morvan et Julen Ribas au dessin très créatif ont presque tenté le diable, ajouté une couche qui va loin dans le propos et l’étonnement des foules en délire.
On s’inquiète à Versailles en ce 5 octobre 1789. Le bon peuple s’offrirait bien un roi et si possible une reine. Les femmes mènent la danse. Il faut protéger Louis et Marie-Antoinette. A Paris, La Favette sent que la situation lui échappe et les rumeurs se télescopent. Sa tête est en jeu. On se prépare à la Terreur pendant que le roi chasse. La reine a des chaleurs et Robespierre s’agace. Églantine et sa copine Théroigne avec Frédéric sont présents et dénoncent les phallocrates. Frédéric s’emballe. Lisandro part à Versailles. Les filles y arrivent et prennent Louis XVI en otage. Lisandro est coincé sous son cheval qui est tombé.
Bon la suite, à vous de jouer, de lire, d’apprécier ou pas. Ce qui est sûr c’est qu’on n’est pas déçu, fallait oser, Jean-David. Féminisme d’abord dans un monde qui ignore le sexe dit faible, Églantine est en avance d’un siècle bon poids. La reine est pire que Cruella. On brouille toutes les pistes et on finit par s’y perdre. La Fayette a sommeil, on le comprend. Lisandro se travestit. Délire mais bon pourquoi pas après tout. Sacré Loulou. Alors une suite parce que sinon on va être encore plus en manque.
Ah, ça ira ! Tome 3, L’Autrichienne et les cendres, Delcourt, 14,95 €
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