Un côté Mark Twain pour cette cavale au XIXe siècle de deux jumeaux orphelins. Pile ou face est signé part Hope Larson et Rebecca Mock, deux américaines dont c’est la première traduction en français. De l’aventure, et des rebondissements nombreux, un graphisme séduisant, de l’émotion, le frère et la sœur arriveront-ils à déjouer le mauvais sort qui s’acharne sur eux ?
Alexandre et Cléopâtre n’ont plus de mère. Avant de mourir elle confie ses enfants à un homme qu’elle a aimé autrefois accompagnés d’un canif et d’une montre. Les deux enfants ont grandi et se sont mis dans un gang de jeunes cambrioleurs, le Crochet noir. Pris par la police, contre des renseignements sur leur gang ils acceptent de quitter la ville libres. Ils partent pour La Nouvelle Orléans mais les objets qu’ils détiennent intéressent des inconnus. Cléo coupe ses cheveux et se fait passer pour un garçon. Ils rencontrent deux frères, les Kimball, et le hasard fait que les couples d’enfants se mélangent. Ils s’embarquent sur un voilier pour San Francisco.
Une histoire mouvementée basée sur un quiproquo et un trésor dont la montre et le canif sont les clés, les jumeaux vont aussi rencontrer des pirates, passer le Cap Horn et peut-être retrouver leur père. Des aventures encore une fois dans la lignée de Verne comme Les Enfants du capitaine Grant ou d’Huckleberry Finn, bien menées et enthousiasmantes avec de vrais méchants dont certains ont bon cœur et des gentils attendrissants. Un sympathique moment de détente.
Pile ou face, Cavale au bout du monde, Rue de Sèvres, 16 €
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