La fin du diptyque de Stephen Desberg et Yannick Corboz dernièrement à Sète et chez Azimuts à Montpellier le samedi 3 septembre. Une histoire entre deux mondes ces Rivières du passé, au même moment, le notre et celui de la peur, de la terreur où pourtant les deux héroïnes sont bien sûr obligées d’aller à la recherche des traces d’un pharaon monothéiste, Ay. Un Indiana Jones entre deux espaces temps et bercé la haine du Maître de la peur. Corboz et Desberg ont signé une aventure d’exception, fantastique et réaliste sur fond de Mystère de la Grande Pyramide. Incontournable et très beau.
Venise où on inaugure autrefois l’exposition égyptienne de Lamia qui se souvient de sa première rencontre avec le Maître de la peur au masque de carnaval. Il est venue car Lamia a évoqué le nom du pharaon Ay dont il suit la trace. Quand ils passent la porte du temps, Lamia découvre Venise détruite et envahie par des hordes de shayks terrifiants. Deux ans plus tard Lamia avec Jane se rappelant ce qu’il s’est passé entre temps. Lamia se confie et raconte son enquête avec le Maître, le codex retrouvé. Mais les monstres sont toujours à Venise avec Argonovitch le truand qui lui aussi a passé la porte du temps et veut récupérer le médaillon égyptien clé de l’énigme.
On dira en préambule que avec ces Rivières du Passé Corboz, après Brigade Verhoeven, a pris une dimension au dessin remarquable. Il se balade avec un grand talent dans ces pages où grâce à lui personnages, Lamia et France, font éclater l’action. Les décors aussi superbes, enlevés, une force graphique séduisante aussi comme le montre son exposition chez Maghen. Desberg, lui, sait depuis longtemps raconter des histoires dans lesquelles il embarque ses lecteurs séduits, conquis. Donc un duo pour le meilleur et deux albums qui méritent leur version luxe en noir et blanc (27 €).
Les Rivières du passé, Tome 2, Lamia, Éditions Daniel Maghen, 16 €
Articles similaires