La Tour est tout ce qui reste de Bruxelles en 2072. Elle abrite deux mille survivants après qu’une bactérie ait fait le ménage dans le monde. Un seul espace vert, la serre et les Anciens qui ont connu le monde d’avant affronter les Intras nés dans la Tour. Post-apocalyptique bien sûr, avec au scénario Omar Ladgham et Jan Kounen le réalisateur. Mr Fab dont on avait aimé le Rendez-vous avec X – Diên Biên Phu accompagné de Dobbs, est au dessin. Sans oublier Newton l’intelligence artificielle qui aide tout ce petit monde mais a des faiblesses coupables.

La serre de la Tour a été attaquée. Un incident majeur selon Newton. Des morts que la bactérie atteint, zones contaminées. Qui est responsable ? Les Anciens ? Il n’y avait que des Intras dans la serre. Isae a été tuée. Newton peut mentir sur les causes de l’explosion comme il l’a dit à Angela. Dans la jungle Aatami, comme son père avant lui, fonce avec son aide vers une zone peut-être encore saine la Tour de l’OTAN au delà des terres dévastées. Isae qui aurait du mourir dans l’explosion est immunisée. Newton qui dirige Aatami est perdu alors qu’il croise des troupeaux de bêtes sauvages. La nature a repris ses droits. Une nouvelle serre est en construction dans la Tour et Newton fait des révélations vitales.

Le conflit latent va exploser au grand jour entre les deux partis. Les tensions entre certains sont à leur paroxysme. Finie la paix, la révolte est là mais quel sera le sort d’Aatami abandonné ? Une part assez fantastique un peu bizarre qui rajoute parfois à la difficulté pour raccorder tous le puzzle. Reste une histoire toutefois séduisante et au dessin très percutant un peu dans la veine du regretté Adamov.

La Tour, Tome 2, Comix-Buro/Glénat, 15,50 €