Politique, argent, puissance, corruption, Deux hommes en guerre balaye large dans ce tome 2 du diptyque signé par Desberg, Moniquet et dessiné d’un trait sans concession par Jef. Calife à la place du calife, ou président c’est du pareil au même. Il y a un prix souvent à payer et se faire manipuler n’est pas exclu. Un ancien de la DGSE devenu privé va faire cause commune avec un candidat aux plus hautes fonctions à qui il avait déjà sauvé la vie. Charles Weber va protéger Jacques Dufeutel et au passage refaire connaissance avec son propre passé. Du Desberg grand cru, bien balancé et noir à souhait.
On monte en puissance dans ce tome 2 et Weber n’y va pas de main morte. Pas de sentiments d’un bord comme de l’autre. Politique sécuritaire, dérives totalitaires, on est dans une actualité tout à fait plausible. Voix off de Weber, échanges d’otages, et quelques cadavres en puissance. Les méchants dégustent mais il n’y a pas de vrais gentils. Le dessin de Jef est parfait pour cette intrigue à tiroir bien montée. Weber joue ses dernières cartes. A qui faire confiance dans des démocraties corrompues à la portée de régimes extrêmes ? Un exemple à méditer.
Deux Hommes en guerre, Tome 2, La trahison d’état, Le Lombard, 12,45 €
On avait déjà signalé que La Sagesse des mythes, la collection consacrée à la mythologie…
Du vécu un peu amélioré mais qui sur le fond est passionnant et remarquable. Comment…
Récompensé par le Grand Boum-Ville de Blois, David Prudhomme préside la 41e édition du festival…
Un bel album ce qui est tendance, dos toilé, beau cartonnage et 240 pages, Mémoires…
On les suit de très près les éditions Anspach car c'est vrai on a un…
L’auteur et dessinateur de bandes dessinées Mathieu Sapin préside aux côtés de Michel-Édouard Leclerc le…