Le Fils de l’officier est rejoint par son destin. Pour cette ultime épisode, Sidoine, revenu dans son village, va être rattrapé par le début de la guerre de 14. Et pourtant les choses auraient pu être autres si Aurélie l’avait aimé. Sidoine repart sur les routes vers son destin sans pitié.
Après une altercation avec l’avocat Merzin, Sidoine part à la recherche de cet officier qu’il pense être son père. Il croise le chemin d’un ferrailleur qui lui avoue enquêter sur lui mais les premiers obus de la guerre lui sauve la mise. Bien qu’amputé Sidoine fait le coup de feu pour aider les soldats français face aux Allemands. Ce qui va lui permettre de rencontrer le commandant Loll, son père, qui a envoyé ses hommes volontairement se faire tuer. Sidoine va ouvrir le feu sur les gendarmes qui veulent les empêcher de fuir. Sidoine est condamné à être fusillé. Et c’est Merzin qui est chargé de sa défense. Rien n’y fera. Aurélie n’aura de cesse de faire réhabiliter Sidoine. Merzin lui rentre en politique. La fin sera dramatique.
Une histoire de vies brisées, de certitudes malmenées par la prétention et la bêtise humaine, Le Fils de l’officier a le souffle des grandes sagas familiales. Patrice Ordas et Christelle Galland au dessin lui ont donné tout leur talent, l’un d’écrivain, l’autre de dessinatrice pour en arriver à une œuvre accomplie bourrée de désespoir et d’humanité face à la lâcheté ambiante.
Le Fils de l’officier, Tome 3, La tête en feu, Collection Grand Angle, 13,90 €
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