Une histoire curieuse, attirante mais parfois qui décroche, de web saturé, de vague mythique capable de donner de nouveaux espaces de sauvegarde, de sœurs en mal de surf divers. Davide Tosello signe Sofia, un premier tome, la plage de la chaise rouge. Un bon coup de crayon, des gros plans, des pages qui claquent au service d’un récit dont on aurait pu attendre un peu mieux. Ce qui va peut-être venir.

Sur la plage de la chaise rouge, on attend la vague pour surfer sans jamais la dominer. Sofia est une surfeuse accomplie mais aussi une créatrice d’anti-virus. Sa sœur Téa elle cherche la vague du Web pour y créer un nouvel espace sans limite sinon toutes les données vont disparaître. Un message l’annonçant est arrivée. Sofia a décidé de laisser libre le virus qu’elle doit éliminer. D’autant qu’elle n’aime pas son commanditaire et elle va demander à sa sœur de livrer le programme. Celui qui contrôlera cette vague pourra gérer le web. Autrefois les deux sœurs surfaient ensemble. Sofia ne supporte plus les connections, perdre son temps sur le net. Et elle a créé un écho virtuel sur le net avec une véritable conscience. Mais cette Sofia se retrouve dans un Café qui lui rappelle la boutique Delete it où la vraie Sofia livre se programmes et où est arrivée Téa.

Juxtaposition de mondes, d’intelligence artificielle, de méchant et de personnages virtuels qui doivent aider, de perte de mémoire, c’est finalement le dessin qui supporte le tout certes influencé manga mais avec une bonne touche d’originalité. A peaufiner cependant mais l’histoire en tant que telle est un peu simpliste et pas très bien cadrée. A voir pour la suite. L’auteur a joint une listes de titres musicaux à aller chercher sur le net pour ponctuer la lecture.

Sofia, Tome 1, La plage de la chaise rouge, Dupuis, 15,50 €