Le tome 2 de La main de Dieu raconte par le détail comment Edgar Hoover a réussi à mettre la main sur la direction du FBI américain. Despote même pas éclairé, Hoover se protégera, montera des dossiers et ne sera jamais inquiété.
1933, le gangster Dillinger braque les banques, prend des otages. Bonnie et Clyde aussi. Hoover essaye par tous les moyens que le FBI puisse prendre la main sur la police dès que le crime est fédéral. Mais la lutte des polices permet aux truands de faire ce qu’ils veulent. Hoover recrute des agents. Clyde Tolson va devenir le copain d’Hoover jusqu’à la fin de sa vie. Roosevelt, elu président, veut débarquer Hoover mais il sent le coup venir. L’affaire Lindberg va l’aider. Devant l’échec de la police et la mort du fils de l’aviateur, Hoover impose la notion de crime fédéral pour les enlèvements d’enfants.Il piège aussi Dillinger dont il va garder dans son bureau des souvenirs macabres après la mort violente du truand. Mais le succès de l’un de ses agents, Purvis, l’irrite. Hoover sera sauvé par la mort dans des circonstances délicates du ministre de la justice. Hoover est désormais seul maître à bord.
Cette saga Hoover que signe Marc Védrines avec un dessin carré et dans le ton permet de se rendre compte que la justice était à plusieurs vitesses sous le règne du patron du FBI. Hoover était haï. Il a eu toutefois un poids indéniable sur la criminalité. Reste que même John Kennedy sur lequel Hoover avait un dossier n’a rien pu faire contre lui. Ni ses successeurs. Encore un album à venir.
La Main de Dieu, l’histoire secrète du FBI, Tome 2, Promotion gangsters, Glénat, 14,50 €
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