Romulus et Remus revisité mais par des femmes. Et dans des mondes que tout éloigne. Sur une planète lointaine il va falloir envoyer une expédition dirigée par les parents d’Omula chercher un nouveau monde où vivre. Ils ont tous des clones au cas où. A Albalonga, sur Terre, Aaxius est présenté au roi mais un complot se trame. On se doute bien que les destins des jeunes gens vont se croiser. Sente qu’on ne présente plus est au scénario de ce mélange de genre assez séduisant et Jorge Miguel au dessin très classique. Un bon départ qui intrigue et bâti astucieusement.
Il faut retourner voir si Ertha quittée par la population est viable car la surpopulation est invivable. Des équipes vont partir. Chacun aura deux clones comme Omula brillante étudiante. On pourra leur prélever des organes si besoin. Les fusées décollent. Sur Terre, à Albalonga, c’est la lutte des pouvoirs. Le roi a mis en place sa succession qui ne satisfait pas son fils Amulius qui se voit reléguer au rang de comptable. Il faut qu’il ait la main sur la descendance royale. A bord du vaisseau spatial rien ne va se passer comme prévu. Les années passent sur Terre et le roi tombe malade. Une infection sur le vaisseau est entrain de tuer les explorateurs. Seule va rester Omula et un de ses clones. Numitor est devenu roi et les assassinats commencent.
Choc des cultures à venir, amours divers, enfants mis au monde, le tome un amène à ce qui va être la trame de la suite, cohabitation, rivalité entre civilisations au niveau différent. Bien trouvé, très correctement dessiné, un thriller en fait ficelé à souhait.
Omula et Rema, Tome 1, La fin d’un monde, Rue de Sèvres, 18 €
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