On poursuit la quête de Duke qui s’est embringué dans une aventure qui pourrait mal tourner. Un western signé par la famille Hermann, père et Yves H. qui en est au tome 4. Il va avoir du monde aux trousses Duke qui en prime à un compte à régler avec son frère Clem pour lui avoir piqué les fonds qu’il était censé protéger. Et si possible les retrouver alors qu’il passe désormais pour un tueur incontrôlable. Très riche si ce n’est touffu ce scénario à rebondissements multiples, on l’a dit. Il y a le dessin de Hermann qui sauve le tout, heureusement, de ce western très noir, shakespearien et tragique.
Le marshall est à la poursuite de Duke. Deux tueurs trimballent Peg la copine de Duke vivante dans un cercueil. Duke fait des cauchemars, se souvient de la mort de ses parents. Et se fait arrêter par le marshall et ses hommes. Pourtant il sait que son commanditaire Mullins obligera à le relacher pour qu’il retrouve ses 100 000 $ volés. Au matin Duke se réveille entouré de cadavres. Mullins apprend que sa mine d’or ne produit plus pendant que Duke retrouve Clem et Swift avec l’argent. Mais Clem réussit à fuit en blessant Duke.
On va ajouter quelques couches supplémentaires en bleu cavalerie à cette poursuite impitoyable. Comme le dit Swift à Duke, c’est à n’y rien comprendre. Un peu mélo aussi avec Peg, Manolito et des retours en arrière pour bien avoir en tête la vengeance en cours. Bon allez on s’accroche, pas question de ne pas aller jusqu’au bout de la piste dans cette chevauchée endiablée sous le superbe crayon d’Hermann.
Duke, Tome 4, La dernière fois que j’ai prié, Le Lombard, 14,45 €
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