Il y a un an, Dimitri Armand parlait à ligneclaire du premier tome du Convoyeur qu’il dessinait et dont nous avions publié grâce aux éditions du Lombard les premières planches. Tristan Roulot est au scénario de cette aventure post-apocalyptique au fond de western steam-punk. Le Convoyeur est un héros cavalier au passé trouble, obstiné, mystérieux, aux yeux rouges dans un univers dévasté par la rouille, surnom d’une saloperie qui détruit le métal et provoque des mutations génétiques abominables. Mais qui est le Convoyeur et pourquoi cette obsession de faire avaler des gélules en paiement de ses services. Une tome 2 qui en dit beaucoup plus bien sûr, nerveux et toujours aussi bien mené et dessiné. On l’attendait avec impatience.
Il continue sa route et sa quête le Convoyeur, connu comme le loup blanc ou la bête du Gévaudan. Au refuge pénitentiaire du Muret, un commando décime la garnison. A sa tête le Scorpion flanqué de la Chose, un mutant à bec de canard en fait le Renifleur. Arrive le Convoyeur qui connait le Scorpion et le clan des Cendres qu’il a récupéré. Le Convoyeur est en route vers le Duc d’Arcasso à qui il ramène la tête de son fils, sa mission. Le Renifleur et plusieurs habitants demandent aussi au Convoyeur de partir avec lui. Ce qui agace le Scorpion mais le Convoyeur aidé par le Renifleur a de la ressource. Il y a toujours la mystérieuse tueuse qui le suit à la piste et la route est piégée par la Chasseresse.
Il multiplie les bonnes astuces avec son scénario Pierre Dubois. L’action rebondit très vite et le Convoyeur soit en fait les frais, soit en tire bénéfices. A voir. Le mélange des genres, des décors et des costumes est aussi un plus de cette série très efficace. On flirte avec l’horrible ou l’horreur comme on veut. Ce tome 2 est aussi très surprenante, mystique en partie mais on n’en dit pas plus. Il faut bien s’accrocher aux pages et on est étonné, ce qui est le but. Fin de cycle.
Le Convoyeur, Tome 2, La Cité des mille flèches, Le Lombard, 14,75 €
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