Juin 1917, la guerre s’éternise depuis 1914. Ils étaient partis huit du même village Ils vont vivres ou survivre à toutes les grandes étapes et tournants de la Grande Guerre, la Der des ders. Les tanks, les gaz, les mutineries et les fusillés pour l’exemple, Corbeyran et Le Roux continuent leur fresque dont la grande force est le côté si humain, si crédible et poignant. A l’aube de 2018 et donc du centenaire de la fin de la première guerre mondiale il y aura encore deux albums pour boucler le cycle 14-18 jusqu’au 11 novembre. Une série qui continue à s’imposer sans la moindre difficulté en alliant rigueur historique et part romanesque tout à fait crédible car basée sur la réalité.
En 1925 Jules est devenu médecin et il retrouve Steven. Il se souvient des charniers de 1917 où les hommes pensent qu’ils vont vivre jusqu’à la fin des temps. En 1917, le 22 juin sur le Chemin des dames, Pierre a mis au point un fusil avec lequel on peut viser à l’abri. Mais le nouveau sergent de l’escouade est un abruti dangereux. Le premier lance flammes apparait dans les tranchées. Jules a été fait prisonnier et travaille dans une ferme où il rencontre un autre prisonnier Steven, un Anglais. Juline raconte comment il a été capturé avec Victor. Jules entame une liaison avec la jeune femme qui les hébergé à la ferme. Sur le front le sergent abat deux éclaireurs français.
Un épisode dramatique sur tous les plans et les fronts. Des souvenirs qui vont marquer à jamais ces hommes, au moins ceux qui en reviendront. Pour certains ils ne s’en remettrons jamais. Le dessin de Le Roux est riche, précis, bien documenté et il parfaitement rendu l’atmosphère des combats et des tranchées. Il y aura inévitablement les question sur l’après et le retour à la vie dite normale. Dans ce tome 8, Corbeyran a commencé à les aborder avec tact et émotion.
14-18, Tome 8, La Caverne du dragon (Juin 1917), Delcourt, 14,50 €
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