Une couleur toujours très fantastique chez Glénat avec Paradoxes, une nouvelle série dans laquelle Didier Convard joue avec le temps et la théorie des mondes qui se superposent. Un génie de la spécialité va en faire les frais pour un thriller à la fois d’action et d’anticipation qui s’inscrit dans la ligne de Memphis toujours chez Glénat.
Edwel Conrad est un génie. En 2034 il va compléter sa théorie mise au point de nos jours. Il a montré que nous sommes sur plusieurs univers parallèles à travers lesquels il serait possible de voyager. Au point que Conrad en 2034 va assister à sa propre mort, victime des années auparavant d’un attentat. Et dans ce cas, si Conrad disparaît, les mondes qui l’entourent vont-ils être effacés pas sa mort. Comme en prime il est intervenu dans le présent, devenu le passé, pour tenter de sauver sa femme et que des tueurs venus du futur éliminent toute trace de sa théorie, Conrad a du pain du la planche à divers âges de sa vie.
Sörg Karfield (un sosie de l’acteur James Coburn dans Les Sept Mercenaires ou La Grande Évasion) est le médecin qui a financé le projet. Lui aussi est embarqué dans cette aventure où on ne sait plus dans quel fuseau temporel on se trouve. Didier Convard a eu une idée marrante mais un peu tarabiscoté. Il faut s’accrocher aux planches pour bien suivre les péripéties et la course contre le temps de Conrad et Karfield. A voir comment dans ce triptyque il se sortira de l’affaire. Laurent Bidot a un trait clair, expressif et réaliste qui convient à l’album.
Paradoxes, Tome 1, L’Homme infini, Glénat, 13,90 €
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