Un manga qui fait le poids, avec son lot de manipulations, de surprises, de coups de théâtre, en finesse. Lesson of the Evil est un petit bonheur d’angoisse à la Hitchcock où l’on sent monter la pression à chaque page. Un premier tome signé par Yūsuke Kishi et Eiji Karasuyama. Horreur planifié et sur mesure.
Il est professeur d’anglais dans un collège réputé difficile. En 1ère A il y a tous les cas douteux de l’établissement. Hasumi hérite du statut pas vraiment envié de professeur principal de cette pépinière de rebelles. Des garçons violents, des filles compliquées pas vraiment à l’aise dans leurs minijupes et leurs baskets. Et puis il y a aussi les autres profs dont celui de gym qui a un penchant pour frapper ses élèves et risque d’être poursuivi. Hasumi va servir de médiateur comme dans la plupart des problèmes qui touchent ses élèves. Ce qui ne va pas être sans risque d’autant qu’Hasumi, par moment, a un drôle de regard et comme il adore tuer les corbeaux… Tous des monstres dans ce bahut.
On ne traite pas souvent de manga sur ce site. Cette fois, Lesson of the Evil méritait une chronique à cause de ses qualités scénaristiques et l’envie irrésistible de savoir qui est vraiment le monstre de l’histoire, le prof ou un élève. Car c’est sûr, il va y avoir du sanglant dans cette série en neuf tomes. Le dessin aussi est de très bonne qualité, prenant, captivant et sensuel si besoin. Une belle découverte estivale.
Lesson of the Evil, Tome 1, Kana, 7,45 €
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