Il est pas dans la mouise le Michel. Sa réputation désormais usurpée de playboy à qui aucune femme ne résiste va lui jouer des tours. Une mission où sa peau est en jeu va lui être imposée. Et pas par n’importe qui. On l’aime Michel, finalement brave type style Bof amélioré. L’excellent Arnaud Le Gouëfflec (Mondo Reverso, Lino Ventura), dont les scénarios sont toujours de belles découvertes réjouissantes, lui a tracé à Michel, après le tome 1, un avenir hasardeux. Yannick Grossetête le fait bien vivre par son dessin très vivant et plein d’humour mélangé d’émotion. On le retrouve avec plaisir Michel dans ce second opus toujours suivi par sa chauffeuse de taxi préférée, Cléo. Attention, ça va déraper.
Entre les deux maffieux qui l’ont enlevé, il balise Michel redevenu loser anonyme désenvouté de son charme irrésistible. Le parrain de toutes les maffias, Giuliani, est un jaloux congénital. Il aime sa femme Priscilla mais veut savoir si elle pourrait le tromper. D’où la mission que ne peut refuser Michel, séduire la charmante et très futée Priscilla. Direction Acapulco. Michel a bien tenté de leur dire qu’il était redevenu un ringard mais rien n’y a fait. Sous la surveillance de deux tueurs de Giuliani, Michel tente le tout pour le tout.
Cléo va suivre la piste. Michel fait dans le sincère et on va avoir des surprises. Le Gouëfflec lui fait dans le subtil, sans fausse note avec un Michel qui n’est pas au bout de ses peines. Gentil mais pas si nul que ça dans sa tête le héros fatigué. Rebondissement et tutti quanti, un épisode qui fait dans le sentimental bien venu.
Michel, Tome 2, Just a gigolo, Fluide Glacial, 10,95 €
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