C’est l’un des plus beaux romans de Jules Verne avec Le Tour du Monde en 80 jours. Cette aventure dans les terres australes et sur les océans est mouvementée, dramatique parfois, documentée et pleine de bons sentiments. Alexis Nesme en a fait une adaptation animalière dont le tome 3 et dernier met un terme aux inquiétudes de la famille Grant.
Mary et Robert, les enfants du Capitaine Grant, Paganel, un géographe pas très doué, les Glenarvan vont prendre la mer au départ de Twofold en Australie pour aller à Auckland et rentrer en Europe. Mais le capitaine de leur navire échoue son bateau et les passagers livrés à eux-mêmes vont être capturés par les Maori. Leur vie est en danger car les Maori sont anthropophages et les condamnent à mort. Ils réussissent à s’échapper et à se servir d’un volcan comme moyen de défense. Reste cette fois à tenter de reprendre la mer et parfois le hasard fait bien les choses.
Une adaptation intelligente et bien tournée dont les animaux s’humanisent parfaitement à travers l’œuvre de Verne dont Disney a laissé un film qui a fait date. Un petit regret, la grande richesse des décors de Nesme qui parfois assombrit les pages. Mais rien de grave pour ces enfants, ce n’est pas un secret, qui vont retrouver leur père.
Les Enfants du Capitaine Grant, Tome 3, Delcourt, 10,95 €
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