Blake et Mortimer, une version collector du Sanctuaire du Gondwana

Pour les fans et inconditionnels de Blake et Mortimer par André Juillard, voici l’édition de luxe du Sanctuaire du Gondwana chez Ludovic Gombert Éditions (scénario d’Yves Sente).

Une couverture toilée rouge et emboîtage cartonné et toilé, cet ouvrage tiré à 189 exemplaires numérotés et signés par André Juillard et Yves Sente, comporte un ex-libris inédit couleur numéroté, signé et collé dans l’album, et des pages de garde inédites. Pour les pré-commandes, un cahier de 4 pages et un ex-libris inédit, numérotés et glissés dans l’album sont également proposés. Prix de cette version 89 €. Livraison début avril.

Pour ceux qui veulent en savoir plus et découvrir d’autres titres ou versions de ces albums il faut aller sur le site de Ludovic Gombert Éditions. A noter que les deux tomes de Jim, Une Nuit à Rom sont aussi disponibles en version collector.

Blake et Mortimer, Le sanctuaire du Gondwana, Toilé rouge, Ludovic Gombert Éditions, 89 €

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7 commentaires

  1. Sauf que cette édition n’a rien de luxueuse, si ce n’est le prix ! En effet, le papier imprimé est vraiment bas de gamme (imprimé en europe de l’est je crois pour des coûts plus bas). Le toilé rouge, c’est pour l’afficher dans sa bibliothèque avec les autres ? L’intérêt ? Personnellement j’ai passé cette étape, heureusement.
    Quant au reste si le nombre d’exemplaires faible constitue le seul luxe, c’est bien triste. Je suis prêt à payer pour des éditions vraiment luxueuses (grande taille pas facile à imprimer, papier épais de qualité, couleurs parfaites et nombreux bonus, etc) et par parce que l’éditeur veut se faire du blé sur les collectionneurs.

  2. Hum, un petit peu de mauvaise foi, non ? Un papier 120 g couché brillant n’est pas « bas de gamme », et une couverture toilée avec un titre doré à chaud + l’emboitage, non plus. L’intérêt est aussi d’avoir un ex-libris inédit numéroté et signé par Juillard et Sente et des pages de garde inédites…. Sans oublier que les pré-commandes ont en plus un autre ex-libris et un cahier de 4 pages. Cela me semble une offre tout à fait correcte.

  3. 120 gr couche et surtout brillant n’est vraiment pas du haut de gamme, loin de la ! Et le choix du brillant, le plus économique, est vraiment mauvais pour une BD comme blake et Mortimer.
    Votre commentaire semble très publicitaire… Ne seriez vous pas l’éditeur de cette « édition » par hasard, car c’est la légende est exactement celle du produit sur le site de l’éditeur…
    Et encore une fois un ex libris numéroté et signé ne justifie pas ce prix exorbitant. Marre des faux collectors ou fausses « raretés » pour plumer le collectionneur, qui finira bien par se détourner de ce genre de produit piège !

    • Ne seriez-vous pas un blogueur (ou plutôt ex-blogueur) jaloux ? 🙂

      En tout cas, un vrai spécialiste de l’imprimerie pour affirmer que le brillant coûte moins cher que le mat – ce qui est complètement faux. Je suppose également que vous considérez TOUS les albums toilés rouge de Blake et Mortimer (y compris les Jacobs) comme mauvais puisqu’ils sont imprimés en brillant ?

      Mauvaise foi quand tu nous tiens.

  4. Bonjour Labrousse,
    Pour ma part, je possède la collection toilé rouge, et je suis content d’avoir la suite de cette collection dans la même livrée.
    Et j’apprécie de pouvoir les lire quelque soit la qualité du papier.
    Le tarif est surement excessif mais la passion a un prix.

  5. Les tirages de luxe précédents des Blake et Mortimer étaient imprimés différemment, car c’était l’éditeur historique de la série, ou plutôt la nouvelle structure, voulue naguère par Jacobs, de son vivant, qui les avait pris en main. Les amateurs se souviendront de l’impeccable travail sur des éditions en très grand format des premiers opus. Il est impossible, aujourd’hui, dans le monde dans lequel nous vivons, d’obtenir le même résultat qu’en 1990, par exemple, lorsque le tirage limité et signé par Bob de Moor, de « Sato 2 », était en vente. J’ai eu une très mauvaise surprise en découvrant le tirage de luxe du dernier Corto Maltese, par exemple : la reliure n’a pas tenue très longtemps et le papier était franchement décevant. L’éditeur était pourtant le même que celui de l’album normal !
    Une petite structure a souhaité prendre le relais des éditions « Blake et Mortimer » pour continuer une série de tirages de luxe. D’autres tirages existes, sous d’autres labels, d’autres formats. Les éditeurs, de toutes sortes, cherchent à tirer les coûts de production vers le bas pour d’évidentes raisons de rentabilité. On ne saurait leur en faire grief, étant donné que les taxes sont élevées (en France, du moins). Quand aux imprimeurs d’antan, combien en reste-t-il ? Si ces albums déçoivent, les autres versions ne manquent pas. Pour ma part, j’ai cessé de collectionner les tirages spéciaux des albums après l’abandon de la série par Ted Benoit. C’est un choix personnel. Et je n’ai pas acheté les autres éditions que celles de l’éditeur historique. Je n’en voyais pas l’utilité. Tout avait été « dit » dans les tirages en grand format, noir et blanc. Le reste me semblait superflu. Maintenant, chacun possède son avis, sa vision de ce que pourrait être un tirage de luxe parfait.
    A noter que… L’éditeur a également publié des essai et deux versions d’un entretien riche de révélations et d’informations avec Philippe Biermé. Ce n’est pas à passer à la trappe.

  6. Ah ben j’avais pas compris qu’on n’avait pas le droit d’avoir un avis différent sans se faire accuser de conspirationnisme ou de donner son ressenti sur un produit que j’ai acheté par correspondance au début de la collection et qui m’a fortement déçu. Je préfère en avertir les autres acheteurs éventuels.

    C’est marrant cette déferlante de réponses alors qu’il n’y avait rien eu avant mon commentaire, je serais curieux de connaitre les adresses IP des différents intervenants, tous très soucieux de défendre cet editeur, tous sur le même style, m’étonnerait pas que ce soit toutes les mêmes…

    Bref, le marché de l’édition pour collectionneur est pollué par ce genre de publications qui n’apporte strictement rien si ce n’est un n° au crayon sur une page et 2 ex-libris habituellement offert par les grandes enseignes.

    On attend des belles éditions comme celles de Golden Creek Studio ou ayant une forte valeur ajoutée dans le contenu éditorial, mais ça c’est un métier pas donné à tous le monde. Si cet éditeur nous sort ce genre de produit, je serai le premier à l’acquérir.