Panique à bord, c’est de saison. Rien ne va plus car la grande panne submerge le monde et survivre va être un défi quotidien pour la population. A moins d’avoir prévu l’imprévisible, ou ce qu’annonçait depuis des lustres ceux qu’on prenait pour des illuminés. Mollie, très renseignée sur l’art de la survie, et sa famille se retrouvent dans une réalité qui a tout d’un film catastrophe car le grand jour, ou soir, est vraiment arrivé. Va falloir faire face et tenter de s’en sortir mais pour combien de temps ? Olivier Jouvray était tenté depuis longtemps par un récit sur le survivalisme et l’effondrement potentiel dans notre monde. Il a donc concocté son Happy End sans bien sûr savoir qu’il serait rejoint par un virus dévastateur. Efficace son histoire que Benjamin Jurdic a illustrée d’un trait assez influencé par ses expériences en BD jeunesse.
Elle présente sa famille, Mollie, pour faire un film qu’elle veut mettre dans une capsule temporelle enfouie dans le jardin. Martial son père, Rosie sa mère, ses sœurs Emma et Louise, son frère Victor sont sur le film. Il y a aussi Oscar dans son château qui fait du combat médiéval avec la troupe Durandal. Oscar a un père ancien combattant en fauteuil roulant, un agressif. Oscar dans les caves du château a tout préparé au cas où car il prend au sérieux les craintes de Mollie persuadée que le monde va connaître une catastrophe planétaire. La crise est latente mais s’emballe, devient totale. Ruées sur les grandes surfaces, pétrole en manque, question d’habitude mais cette fois c’est grave. Le chaos se met en place. Oscar propose que tous s’abritent chez lui.
Climat, pandémie, krach boursier, énergie, Jouvray a fait dans le drame grandiose avec en prime des familles qui ne savent pas que faire de leurs personnes âgées en maison de retraite. Pillages, milices armées, autorités débordées, eau potable bloquée, il faut aussi se déplacer si on veut survivre comme va devoir le faire Mollie et les siens. Premier album, c’est le début de la fin en quelque sorte. On sent que la partie de camping risque de déraper très vite. Alors solidarité ou guerre sans pitié pour le genre humain ? C’est tout le sujet de ce Happy End posé par Olivier Jouvray et qui finira bien par être prémonitoire.
Happy End, Tome 1, La grande panne, Éditions Le Lombard, 14,75 €
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