Darius est un opportuniste. Dans un futur proche on soigne les troubles psychiques et les frustrations des gens en leur injectant des cocktails de rêve selon leurs envies. Darius a trouvé le procédé miracle. Les prisons se vident, la criminalité diminue. Darius d’origine libanaise surfe sur le succès entouré par une bande de copains pour lesquels il concocte des injections à la demande. Mais Darius a deux secrets. Avoir abandonné son père au Liban où avec sa famille il a été victime de la guerre. Et surtout ne jamais avoir oublié Cerise seul grand amour de sa vie, cette vie facile et aseptisée dont il sent de plus en plus qu’elle part en vrille.
Joseph Safieddine a écrit un roman de cœur et d’amour, celui d’un bilan d’un homme qui aimerait pouvoir faire machine arrière et est pris au piège. L’émotion transparait dans le dessin de Maud Begon, dur et tendre à la fois selon les scènes, souligné de rouge, ironique aussi. Il y a surprise scénaristique. Où est le cauchemar, où est la réalité ? On cherche et on espère.
Je n’ai jamais connu la guerre, KSTR, 16 €
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