L’héraultais Fabrice Erre, dessinateur de Mars, de Z comme Don Diego, d’Une Année au lycée (Dargaud) sera samedi 20 septembre à la librairie Azimuts à Montpellier en dédicace. On va y retrouver un trio dont l’actualité est bouillonnante de 15h30 à 19h30. Avec Fabrice Erre qui répond aux questions de Ligne Claire il y aura Fabcaro et Guillaume Guerse avec Vermines paru aux Requins Marteaux sur un scénario de Pichelin.
Fabrice Erre, comment vous est venu l’idée de ce voyage iconoclaste sur Mars ?
Mars a été réalisé dans la foulée de Z comme Don Diego. C’est chez Fluide qu’on a publié ces strips comme on l’avait fait aussi pour Don Diego ensuite édité chez Dargaud. Fluide nous a demandé de changer de registre, de passer au strip pour Mars. C’est bien sûr Fabcaro qui a signé la totalité du scénario.
Mars semble avoir accroché dès le départ les lecteurs ?
On a vite compris, et ils nous l’ont dit, que Mars serait édité en album. Donc il fallait que l’histoire tienne la route, que les strips se suivent avec une pagination traditionnelle. Au départ on avait plusieurs pistes. On en a essayé d’autres. Nous sommes toujours dans la même démarche pour une nouvelle série avec Fabcaro. On y a passé un mois à tenter plein de choses et puis Mars est arrivé. L’univers des astronautes et l’imagerie nous a plu. Il y a des références. Tintin bien sûr.
Avec Fabcaro votre duo est bien rodé.
On se connait bien avec Fabcaro. Nous travaillons chacun de notre côté mais nous nous échangeons des esquisses, puis la page finie. Pendant la prépublication chez Fluide, les retours ont été positifs. Mars est très décalé comme histoire, un peu à la Monty Python. C’est un humour à froid, délirant.
Dans Mars, le président de la République est prêt à tout pour tirer bénéfice de l’évènement ?
Oui, le président dans Mars ressemble un peu au notre. Merci pour ce voyage sur Mars ! Cela dit ce n’est pas une charge spécifique contre Hollande mais sur les hommes politiques en général. On a mis une pincée de dérision en disant que finalement on nous avait menti et que la Coupe du Monde 98 n’avait pas eu lieu.
Mars a pris son envol. Et vous êtes aussi avec votre prof sur le site du Monde ? Sans oublier un nouveau projet Madumo ?
J’ai aussi un projet tout seul, un roman graphique comme on dit, une histoire d’amour, une comédie tragique moderne. En fait, j’ai voulu chez Vide Cocagne, avec « Madumo premier, seul et unique », tout en restant dans le registre comique qui est le mien, introduire des éléments plus poignants ou personnels, et tenter l’expérience d’un personnage qui a lui-même suscité une situation assez grotesque pour des motifs malgré tout très intimes. J’ai aimé l’idée de rapprocher les deux, qui le sont bien souvent dans la vie. Il s’agit d’un homme qui a conquis le monde pour épater les gens qui comptent à ses yeux: ses parents, sa sœur, ses anciens professeurs, et bien sûr son amour caché de jeunesse. Comme il a accompli cette conquête sous un nom d’emprunt (Madumo), ceux-ci ne le savent pas; il vient donc le leur annoncer mais rien ne se passe comme il l’aurait espéré
Heureux, Fabrice Erre ?
Très heureux. J’en profite pour remercier mes parents, mes amis, mes lecteurs, enfin tout le monde quoi !
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