Un coup de cœur dès le premier tome pour The Kong Crew d’Eric Hérenguel. Le gros singe, the King géant, a mis New York au pas et battu l’aviation US. Il règne en maître avec une faune des plus curieuses et dangereuses autour de lui. Manhattan c’est la jungle en 1937 car on va faire un retour en arrière pour en savoir plus sur comment la bestiole a pu tout casser. Et comment les dinosaures et autres monstres sont réapparus en format king size.

1937, les avions de chasse US mitraillent et pistent Kong qui est blessé. Mais des ptérodactyles rouges énormes surgissent pour agresser les pilotes. Mais quand c’est un mégalodon qui sort de l’Hudson on nage en plein cauchemar. Dix ans après le pilote en fait encore des cauchemars et veut retrouver son équipier qui a sauté en parachute. Sa fille Betty tente de le convaincre que le mégalodon a disparu. Mais une équipe va être envoyée pour tenter de retrouver Virgil. Manhattan est entourée d’une barrière à ultrasons infranchissable pour les monstrueux reptiles. Dans la ville ce sont les troupes au sol qui risquent gros. La division des Rétrochrones a pour mission d’éliminer toute espèce déviante et ses hommes sont dans Manhattan quand il voit passer un teckel poursuivi par des raptors qui ont très faim. Avec en prime des femmes retranchées dans le Metropolitan Museum. Elles ont Virgil entre leurs mains.

Un teckel, un pilote, une belle blonde et le tout avec un petit air de comics des années de guerre à la Steve Canyon. Army Air Force, GI’s, le flash back vient un peut troubler la fête, araignée géant comprise. Mais on a ainsi un piste du comment de cette invasion dantesque et son remède éventuel. On a même une sorte de Tuckson, un serpent qui perd la tête, Hérenguel a mis le paquet dans cette version couleur qui se joue en trois épisodes. Des chapitres où on a aimé les avions évidemment, Mustang ou Avenger. Tout bouge et vite dans ce Kong Crew où l’humour a aussi sa place.

The Kong Crew, Tome 2, Hudson mégalodon, Éditions Ankama, 15,90 €