La vie d’un dessinateur de BD n’est pas de tout repos. Entre inspiration, famille et éditeur, c’est souvent la galère. Édika en rend compte dans Histoires Obliques (Fluide Glacial). Une leçon surréaliste comme d’habitude qui sera couronnée par un numéro spécial de Fluide qui lui est consacré le 24 octobre.
Trouver une chute à une histoire courte c’est déjà bien. Ne pas l’oublier parce qu’une bande d’abrutis vous téléphone toutes les cinq minutes c’est encore mieux. Péripétie au quotidien pour un pauvre dessinateur qui va tricher et que son rédacteur en chef castagne. Il n’a pas confiance en lui ce pauvre garçon comme dit sa femme. Idem quand on a un bébé. L’infirmière est un personnage certes sympathique mais qu’il faut savoir utiliser avec intelligence. Sinon. Et le scooter du papa que le fiston transforme en César ? Pas mal non plus dans le genre. Il lui en arrive des choses aussi au prof qui interroge une ado au tableau. Il y a des baffes qui se perdent.
Dans ces histoires courtes publiées dans Fluide on retrouve Édika dans toute son humeur délirante mais finalement pas si déconnectée que cela. Édika accélère, met le turbo à son humour et explose les frontières de l’absurde. Il est rassurant finalement Édika. Si le monde ressemblait à ce qu’il dessine on rigolerait trop et cela ne serait pas sérieux de nos jours où il est de bon ton d’être pessimiste. Encore que cela pourrait être thérapeutique. Allez, on vote pour Édika dans toutes les bonnes pharmacies.
Histoires Obliques, Fluide Glacial, 13 €
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