Il est fauché, paumé, fait le chauffeur ou autre job qu’il peut. Nathan a un père qui le prend pour un ringard car il veut devenir écrivain et un copain tordu, Marshall, sorte de mauvaise conscience qui lui en impose. Mais il peut y avoir un miracle, un trou noir baladeur qui donne des pouvoirs. Radiant Black c’est un peu comment devenir une vedette sans le vouloir quand on est nul et mal dans sa peau. Kyle Higgins (The Dead Hand) et Marcelo Costa signent un comics atypique, à tiroirs et surprises, assez déconnecté et volontairement désinvolte au moins au premier abord sur un dessin qui décolle.
Il fait ce qu’il peut, n’arrive pas à écrire son roman et son père le méprise. Il a 30 000 dollars de dette et un copain qui n’arrête pas de le charrier. Un soir dans la rue avec Marshall il tombe sur une sorte de boule noir qui flotte devant lui. Nathan la saisit et se voit transformé en super-héros en combinaison noire. Des flics les rejoignent au moment même où un train arrive sur la voix où ils stationnent. Nathan sauve toute le monde et fais décoller le train pour le poser plus loin. Nathan comprend qu’il a le pouvoir de réaliser ce qu’il veut en pensant les choses. Mais un clone de Nathan cette fois en combinaison rouge se met à braquer les banques. Nathan, devenu Radiant Black va-t-il pouvoir s’y opposer ?
Aux innocents les mains pleines. Nathan tente de se mettre à écrire mais le Radiant devient sa principale préoccupation. Une star est née mais pas convaincue. Par contre son mentor, Marshall, a pigé le potentiel et devient un personnage central. De l’humour en prime, on a aimé ce Radiant Black qui innove, détend. Même si tout se dramatise quand même avec des Radiants multi-colores, force jaune, violette ou autres.
Radiant Black, Tome 1, Delcourt Comics, 15,95 €
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