Non, on se rassure Guy Delisle ne devient pas l’icône de la marque. Encore que… C’est pour une séance de dédicace que Agnès B. a invité Guy Delisle, auteur montpelliérain d’adoption, à venir rencontrer ses lecteurs dans le magasin de Montpellier 14 rue Foch le 18 avril de 18h à 21h. Après Chroniques de Jérusalem primé à Angoulême en 2012, Guy a signé Le Guide du mauvais père, le premier tome. Que sera la suite ? Pour le plaisir voici à nouveau l’interview de Guy Delisle à la sortie de cet album.
A noter que c’est la libraire Planètes Interdites qui sera le libraire partenaire (ainsi que les éditions Delcourt) présent à ce rendez-vous mode et BD très sympa.
Tout neuf, tout chaud le dernier Guy Delisle. Avec son nouveau recueil il fait très fort. Un premier tome de comment gérer l’éducation de ses enfants en quelques leçons. De la petite souris qui oublie de venir à la leçon de natation en passant par le voleur d’enfants a encore frappé, Guy Delisle décape et se fait piquer par sa progéniture ses céréales canadiennes préférées. Du coup il se venge avec humour, tendresse et bonne humeur.
Une sorte d’autocritique qui le montre dans le plus beau rôle, celui de papa avec un titre volontairement ambigu , Le Guide du mauvais père qui vient de paraître et dont on avait déjà parlé avec Guy Delisle avant Noël quand il était en dédicace chez Sauramps.
Extraits choisis de la rencontre :
Nul n’est parfait. Le Fauve d’Or d’Angoulême est-il un bon père ? La question se pose avec réalisme mais beaucoup de tendresse. Guy Delisle nous le dit. Il a « réalisé un vieux projet qui a vu le jour quand j’étais en Birmanie. À mon retour de Jérusalem je me suis mis à faire des dessins sur mon blog, les enfants, leur éducation, les parents ».
C’est Lewis Trondheim qui lui a proposé d’en faire un album : « ce n’est pas vraiment totalement autobiographique. Je pousse l’humour à bout tout en restant très soft (après lecture Guy, faut voir ! ndlr). Un exutoire ce guide. Après Jérusalem je voulais être relax. Je balance sec style conversations entre parents sur leurs enfants. J’ai une sorte de plaisir coupable car je n’ai jamais autant rigolé en dessinant. J’ai repris ce qui avait paru et j’ai ajouté des dessins spécialement conçus pour le bouquin. »
Qui veut jouer avec la tronçonneuse, imagine que c’est ta sœur et frappe, on en passe. Un détail : Guy Delisle n’envisage pas pour l’instant qu’Alice et Louis, ses enfants, lisent son guide. On ne sait jamais. Il pourrait le payer cher. Et on attend la suite avec impatience.
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