Difficile de s’immiscer facilement dans les univers à tiroirs des comics. Après le lancement de King Spawn en septembre, l’expansion se poursuit avec l’arrivée de ce nouveau titre qui renouvèle les aventures du suppôt de l’Enfer. Avec Gunslinger on peut à la limite sans trop se casser la tête s’offrir une bonne d’action et de délire. Pour ce qui est de raccrocher les wagons avec Spawn on verra plus tard. Todd McFarlane est aux commandes bien sûr avec Brett Booth pour les tribulations mortelles d’un fantôme pistolero qui se retrouve de nos jours et va devoir affronter quelques monstres antipathiques tout en cherchant à assouvir sa propre vengeance. Un brin halluciné mais à la limite du réjouissant débridé.
Il était mort dans la neige, percé de flèches et bingo, le Pistolero, un Hellspaw, se réveille le grand échalas au visage écorché entouré de cadavres. De toute façon il est immortel et flanqué de ses loups protecteurs il prend la route. Au passage il se réarme façon western car il a des comptes à régler. Une moto qu’il découvre plus habitué aux chevaux pas vapeur et il s’aperçoit qu’il n’est plus à la fin du XIXe mais au XXIe siècle. Choc et besoin d’une planque vite fait. Sauf que sa moto a des faiblesses. Dans un station service il tombe sur le jeune Taylor Bartlett qui lui répare son engin. Mais des anges sont en chemin pour le dégommer le Pistolero ou l’obliger à rejoindre leurs rangs. Mais le Pistolero n’a qu’une envie retourner à son époque. Mais les anges sont plus rapides et le retrouvent.
De l’humour, il y en a et heureusement et des surprises scénaristiques. Action, violence, un gros bonhomme méchant mais rigolo, le rythme est effréné. Le dessin est bien pesé, direct dans le genre gore. Du divertissement sans complexe et pas compliqué.
Gunslinger Spawn, Tome 1, Delcourt Comics, 17,95 €
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