Un futur pas si lointain, la « plaie blanche » a décimé les humains et il ne reste que des Colonies où il faut se battre pour survivre. Deux jeunes adolescents rebelles arrivent à la Colonie N°16. Pour le pire et pas vraiment le meilleur. Gung Ho, nouvelle série de chez Paquet, est signée par deux auteurs allemands qui feront parler d’eux.
Archer et Zack, deux frères, deviennent les pensionnaires involontaires de la Colonie N°16. Orphelins ils arrivent par le train blindé qui relie les colonies où subsistent encore des femmes et des hommes armés jusqu’aux dents. Le danger, mortel, est dehors. A l’intérieur une vie sociale très cadrée permet de survivre. La Colonie est surnommée Fort Apache et rassemble des habitants qui sont condamnés à s’entendre même si magouilles et luttes d’influence sont permanentes.
Les deux frères vont se faire leur place et leurs preuves. L’horreur peut venir frapper les assiégés. Les rippers, singes cannibales, attaquent la Colonie.
Ce qui frappe le plus dans Gung Ho dont une première version luxe était sortie au printemps, c’est le dessin et le découpage. L’intrigue est finalement assez classique et a été traitée au cinéma ou en BD sous des formes diverses. Par contre Thomas Von Kummant a un trait très cartoon, vif et séduisant. Pas de traits extérieurs, une ambiance étonnante prenante, angoissante dont les personnages sont tous crédibles. Le scénario est bien fait. Le fantastique et l’action se rejoignent dans une vision d’ensemble proche d’un film à gros budget. Benjamin Von Eckartsberg a assuré. Cinq volumes sont prévus. Curieux de voir la suite. Le premier volume promet.
Gung Ho, Tome 1, Brebis galeuses, Paquet, 15 €
Articles similaires