Un château mystérieux, des enfants esclaves, un maître sauvage et destructeur, ce sont Mike Carey écrivain de comics et Peter Gross dessinateur américain qui en signent les chapitres. Le Haut Palais est à la fois un conte fantastique et une fresque sociale dans un monde où la religion a un rôle prépondérant. Une déesse à qui appartient les âmes. Moth est le jeune héros de ce Haut Palais dont le destin va être bouleversé malgré lui.
Moth a été vendu par ses parents à l’intendant du clan des Aldercrest, Extat. Ses dons et ses réponses à ces questions le sortent du lot. La caravane qui le ramène au palais est attaquée mais l’intendant a des pouvoirs destructeurs. Il apprend à Moth l’histoire de la famille Aldercrest, puissante dans la chambre des lois, et qui habite le Haut Palais. Les esclaves dont Moth sont choisis par les maîtres de l’internat du palais. Moth apprendra à être couvreur. La nuit Moth entend une voix qui veut le conseiller. Mais Extat veille et veut savoir pour son maître qui est exactement Moth qui semble protégé. Mais par qui et pourquoi ?
Une initiation mystique, Moth est un esclave prédestiné. On sent qu’il va se passer pas mal de choses et que Moth devra faire des choix. Cela dit on reste un peu perplexe sur la récit en tant que tel qui manque de relief. Idem pour le dessin assez succinct. Une entité planquée sous le palais et Moth vont faire cause commune. Intégrer aussi au sein des planches des pages de textes coupe le rythme mais reste la curiosité qui prévaut au futur de Moth qui devrait être amené à une destinée enviable. Allez savoir. Ce sera pour la suite.
Le Haut palais, Tome 1, Le pacte d’Obsidian, Glénat, 14,95 €
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