Méto écrit par Yves Grevet a été adapté en BD par Lylian au scénario avec au dessin Nesmo, Un univers pots-troisième guerre mondiale donc qui ne demandait qu’à faire des petits à travers le destin de personnages plongés dans ce monde qui vont se retourner contre le système. Deux albums sont sortis simultanément, Ursina et Nestorius. Un troisième suit, Joe. Grevet a inventé un cycle pour la BD à travers ces trois héros qui seront confrontés aux codes de Méto définis dans la série dont un seul enfant par famille. Nesmo au dessin avait été rejoint par Andrea Delcorte et pour Joe par Maribel Conejero qui a un trait qui fonctionne, clair, efficace. affirme vraiment son expérience graphique à part. Christian Lerolle est aux couleurs. Et Joe, quel sera son destin ?
La guerre atomique qui a opposé Chine et Russie alliées (un peu d’actualité non ?) contre le bloc mené par les USA a tué 90 % de la population et rendu pratiquement toute la Terre inhabitables. Sauf une trentaine de zones blanches, saines. Impossible d’y pénétrer. Mais il faut en limiter la population. Un seul enfant par famille qui choisit qui sacrifier. Ils seront reformatés sur des îles, deviendront soldat, serviteur ou espion. Joe et Sarah sa copine de classe se posent des questions, des élèves disparaissent. Ce qui va être le cas de Sarah. Joe va chez elle pour en savoir plus mais la police l’intercepte. Ses parents sont furieux. Mais Joe a compris. Une certaine forme de résistance s’est mise en place. Des tracts sont distribués aux enfants. La police les rafle. Joe en écoutant ses parents sait que cela va être son tour.
La suite ? Il faut la découvrir dans cet album où les chiendents refusent la loi. Une aventure qui parle de délation, de peur, d’extrémisme et de résistance, de collaboration. Bien ficelé toutefois assez classique dans le déroulé.
Dans l’univers de Méto, Joe, Glénat, 16,90 €
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