Blade Runner reste un titre inégalé pour tous les amateurs de SF. Ridley Scott, qui sort le film en 1982, a signé un chef d’œuvre, humanisant les relations entre androïdes et leurs créateurs. Depuis, Blade Runner n’a pas cessé d’inspirer BD, comics ou séries plus une suite. Il est bon aussi de se souvenir que Blade Runner se passe en 2019, histoire de se dire que si on n’a pas (encore) les androïdes on a eu pire. On passe et on revient au tome 2 de ce comics signé par Michael Green et Mike Johnson, dessiné par Andres Guinaldo et Marco Lesko aux couleurs. Du solide, très bien mené et qui est dans la lignée du fil avec deux héroïnes atypiques mais complémentaires dans un univers angoissant.
Aahna « Ash » est une Blade Runner qui a des états d’âme et a sauvé en 2019 la jeune Cleo fille d’un magnat. Elles ont fuit Los Angeles. Aahna est censée détruire tous les répliquants, les gueules d’humain. Cleo trafique avec les mineurs. On la surnomme Lapin. Un mineur Padraic, un répliquant, lui offre un morceau de verre. Cleo rejoint Aahna qui se fait passer pour sa mère et est clouée sur son fauteuil roulant. Une révolte a lieu et les gueules d’humain tuent tous leurs gardes. Padraic sauve Cleo mais l’emmène avec lui car elle peut être utile. Aahna s’en sort et est retrouvée par Hythe, une Blade Runner qui a besoin d’elle.
C’est le retour de la brebis galeuse qui reprend du poil de la bête. Manipulations, marché noir, fausses pistes, matricules sur globes oculaire, flashbacks, ce Blade Runner n’est pas sans rapport avec les films dont celui de Villeneuve en 2019. De nouvelles cartes sont distribuées et on accroche au récit astucieux sans difficultés. On adhère au personnage d’Aahna.
Blade Runner 2019, Tome 2, Delcourt, 15,50 €
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