Un monde une fois de plus post-apocalyptique, des cendres qui volent, des ruines après la grande guerre, un frère et une sœur qui fuient vers le Sud qui serait préservé. Kaya d’après une histoire de Linda Cavallini, sur un scénario de Paola Barbato et une équipe qui a géré storyboard et personnages, décors est un vrai moment à la fois de tendresse et de désespoir. On progresse avec un duo improbable dans un environnement qui glace et surprend, attriste mais reste toujours sensible.
Une famille s’enfuit. Qui a volé la Terre, la liberté des habitants et leur futur ? La grande guerre a presque exterminé la population devenue esclave dans des mines. Les envahisseurs avaient promis d’emmener ailleurs les survivants. Mensonge, on les traque dans les ruines où il y a une faune mutante et ceux que l’on nomme la confrérie. Da la famille qui avait fuit il n’y a plus que Rio le grand frère et la petite Kaya qui tousse, se soigne avec des antibiotiques rares. Rio a piégé une bête mutante pour les nourrir, mais ce n’est pas un adulte, une sorte de loup bleu féroce qu’il tue. Mais la mère énorme est là, poursuit Rio qu’elle tue et tombe avec Kaya dans une fosse. Kaya décide d’aider la bête à survivre qui devient sa protectrice.
Une quête vers la vie mais où, comment pour la petite sœur et la bête. L’univers dans lequel elles vont évoluer est un danger permanent où humains survivants ne sont pas très nets. Comment trouver des médicaments pour Kaya ? Où aller sous la menace, devenue une proie malgré l’aide de la louve mutante ? La progression narratrice est parfaite avec ses rebondissements, ses espoirs, son amitié. Comme le découpage, l’animation de cette histoire ou la petite Kaya saura faire un choix d’une rare humanité. Une vraie émotion à la lecture de ces pages.
Kaya, Éditions Glénat, 18,50 €
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