Une balade en mer qui va mal tourner pour quelques copains qui ont quand même un cadavre dans le placard. Ils s’échouent sur un phare où deux gardiens pas très nets les accueillent à leurs risques et périls. Ni Terre ni mer manie l’angoisse à tours de vagues. Le scénario de ce diptyque est signé par le réalisateur de Taken 3 Olivier Megaton et Sylvain Ricard à qui l’on doit le remarquable Stalingrad Khronika. Ce qui explique peut-être le côté cinématographique très poussé dans les cadrages et les perspectives. Au dessin c’est Nicola Genzianella pour au total une histoire qui téléphone un peu ses rebondissements.
En pleine tempête le yacht s’échoue sur les rochers d’un phare qui pourtant ne brillait pas de ses feux. A bord trois filles et deux hommes. Alex le chef de la bande, Julie, Thomas, Eve et Hélène. Ils se sont embarqués pour tenter d’exorciser la mort de leur ami Jan le frère d’Eve. Sur le phare les deux gardiens, Pierre et Serge qui passe son temps à peindre des icônes, se disent coupés du monde radio en panne. Petit à petit la tension monte, des indices montrent aux naufragés que rien n’est vraiment clair autour d’eux. Alex semble s’être trompé de route mais la carte qu’il a utilisée appartenait à Jan dont la mort semble avoir été mystérieuse.
Rien de vraiment innovant dans cette aventure maritime. Il y aura du cadavre au menu et des ambiances où on ne sait plus vraiment qui et qui, gentil ou méchant, manipulateur ou victime. Et puis il y a en toile de fond le mystère Jan, un film qui donnerait la réponse aux questions que se posent les naufragés. Un peu à la fois compliqué et simpliste. Le tome 2 montera peut-être en puissance pour un final plus musclé.
Ni Terre ni mer, Tome 1, Dupuis, 14,50 €
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